Bourdons, au pluriel

Bien plus sympathiques au sens propre qu’au sens figuré, avoir le bourdon, pour nous est une chance, un support : le bourdon est un indispensable compagnon !

Depuis l’arrivée des beaux jours, nos champs foisonnent d’insectes de tout poil. Ceux qui savent le mieux se faire remarquer sont les bourdons ! Les bourdons au pluriel oui, parce qu’ils sont forts nombreux, mais aussi parce qu’à la ferme, on en trouve de différentes espèces. Nous avons réussi à en photographier, tant bien que mal, deux sortes : le bourdon terrestre et le bourdon des champs.

Le bourdon terrestre est certainement le plus commun. Il butine ici une phacélie (violette). On l’adore pour son coté un brin pataud, lorsqu’il tombe maladroitement d’une plante ou lorsqu’il tente de redécoller d’une fleur abusivement lesté de pollen. Un vrai spectacle ! Le bourdon des champs (sur le trèfle incarnat rouge) est lui beaucoup plus furtif.

Bourdon terrestre – Photo : Anne-Gaëlle Scatton

Si l’on pouvait adopter un bourdon terrestre, le bourdon des champs, lui, resterait définitivement sauvage, furtif, indépendant !

Bourdon des champs – Photo : Anne-Gaëlle Scatton

Ce que l’on apprécie chez ces bourdons, comme chez tous les autres d’ailleurs, c’est leur immense talent de pollinisateurs. Ils commencent leur travail bien plus tôt dans la saison que les abeilles domestiques (les abeilles à miel) et surtout, pollinisent beaucoup plus et mieux. Ce sont donc les bourdons qu’il faudra remercier lorsque arriveront les légumineuses (les fêves) puis les légumes-fruits (tomates et compagnie) !

Pour aller plus loin

Si les pollinisateurs et les insectes en général vous intéressent,vous pouvez vous procurer la bible en la matière, le très riche et abordable « Insectes de France et d’Europe occidentale de Mickael Chinery paru aux éditions Flammarion